La vidéo suggérait des violences extrêmes, y compris à caractère sexuel.

Cinq soldats réservistes ont été inculpés en février 2025 pour avoir infligé des "graves blessures physiques" au détenu, notamment des côtes fracturées et un poumon perforé.

Après avoir démissionné de son poste, la générale Tomer-Yeroushalmi a été arrêtée et fait désormais face à de multiples accusations, dont "fraude, abus de confiance" et "entrave à la justice". Elle a reconnu que ses services avaient diffusé la vidéo aux médias, une fuite qui a provoqué un "tollé international" et a, selon le journal Yedioth Aharonot, "gravement endommagé non seulement l'image publique d'Israël, mais surtout la légitimité de l'État et de Tsahal". L'affaire met en lumière les tensions internes au sein de l'armée et de la société israélienne, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, appelant à une enquête pour "découvrir toute la vérité", tandis que des partisans d'extrême droite ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une "chasse aux sorcières" contre les soldats. L'arrestation d'une magistrate militaire de si haut rang est un événement sans précédent qui soulève de sérieuses questions sur la responsabilité et la transparence au sein de l'armée israélienne.