La visite de Jared Kushner, gendre et conseiller du président Donald Trump, auprès du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu vise à concrétiser le plan en 20 points présenté par Washington en septembre. Après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu le 10 octobre et un échange d'otages, la prochaine étape prévoit la création d'une force multinationale qui remplacerait progressivement l'armée israélienne à Gaza.
Le président Trump a affirmé que cette force serait déployée "très bientôt".
Cependant, la composition de cette force reste un point de friction majeur. Israël a exprimé de "fortes réserves" quant à la participation de troupes turques. En dépit de cela, l'ambassadeur américain en Turquie, Tom Barrack, a déclaré que la Turquie "participerait", tandis que le vice-président américain JD Vance a nuancé en affirmant qu'Ankara pourrait jouer un "rôle constructif", tout en assurant que Washington n'imposerait pas de troupes étrangères contre la volonté d'Israël.
Des analystes et anciens responsables de la sécurité israélienne émettent des doutes sur la viabilité du plan.
Ami Ayalon, ancien chef du Shin Bet, qualifie le plan de "passoire", soulignant que son plus grand défaut est l'absence d'un "engagement clair en faveur d'une solution à deux États".
Selon lui, sans cet horizon politique, le Hamas n'acceptera jamais de désarmer et la paix restera insaisissable. L'Autorité palestinienne, bien qu'ayant accepté le plan, insiste pour gérer les affaires civiles de l'enclave, une position qui se heurte au refus israélien d'impliquer tant le Hamas que l'Autorité palestinienne dans la gestion de l'après-guerre.












