Si les 20 derniers otages vivants ont été libérés, la restitution des corps des captifs décédés reste une source de tensions. L'accord de trêve, négocié par les États-Unis, a permis la libération des 20 derniers otages vivants détenus depuis l'attaque du 7 octobre 2023, en échange de la libération de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Une autre clause cruciale de l'accord concerne l'échange des dépouilles de 28 otages contre celles de 360 combattants palestiniens.

À ce jour, 23 corps d'otages ont été restitués.

Ce processus progresse lentement, alimentant la méfiance.

Le Hamas justifie cette lenteur en affirmant que "de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres", tandis qu'Israël accuse le mouvement islamiste de "ralentir le processus" et menace de reprendre les opérations militaires. Parmi les dépouilles récemment restituées et identifiées figurent celles de Lior Rudaeff, un Israélo-Argentin, et du soldat israélo-américain Itay Chen.

La restitution du corps d'Hadar Goldin, soldat tué en 2014, est également annoncée.

En contrepartie de chaque dépouille d'otage israélien, Israël a transféré les corps de 15 Palestiniens. L'hôpital Nasser de Khan Younès a confirmé avoir reçu plusieurs de ces corps, mais les autorités sanitaires de Gaza peinent à les identifier, faute de kits ADN.

Cinq dépouilles d'otages sont encore retenues à Gaza, dont trois Israéliens tués le 7 octobre 2023, un travailleur agricole thaïlandais et le soldat Hadar Goldin, seul captif décédé avant la guerre actuelle.