Deux mois après un séisme meurtrier dans l'est du pays qui a fait plus de 2 200 morts, un nouveau tremblement de terre de magnitude 6,3 a frappé le nord de l'Afghanistan, tuant au moins 27 personnes et détruisant de nombreuses habitations.
Ces catastrophes surviennent alors que l'hiver approche, suscitant une vive angoisse chez les survivants qui vivent dans des tentes. Samira Sayed Rahman, de l'ONG Save the children, alerte : "Alors que les températures chutent, des milliers d'enfants [...] font face à l'hiver avec des tentes pour seule protection".
L'aide internationale est limitée, les organisations humanitaires étant confrontées à des crises budgétaires.
Sur le plan diplomatique, le régime taliban reste isolé.
Les autorités ont exprimé leur "profonde préoccupation" de ne pas avoir reçu d'invitation officielle à la COP30 au Brésil, estimant que cela contredit les "principes de justice climatique".
Bien qu'une délégation ait pu assister à la COP29 en tant qu'"invitée", cet isolement entrave la participation du pays aux négociations internationales.
Une analyse souligne que le régime taliban gouverne un "vide institutionnel, économique et humain". Dépendant de l'aide humanitaire pour nourrir sa population, le régime est incapable d'entretenir les infrastructures et a provoqué une fuite des compétences.
En outre, la culture de l'opium, bien qu'en baisse de 20% en 2025 selon l'ONU, laisse place à la production de méthamphétamine, transformant le pays en un "nouveau laboratoire du narco-terrorisme".












