Ces opérations ont conduit à l'évacuation de plusieurs villages frontaliers libanais et ont fait des victimes civiles.

En réponse, le Liban, par la voix de son président Joseph Aoun, a condamné ces attaques comme une « agression contre la souveraineté libanaise ». Le Hezbollah, tout en affirmant respecter la trêve, a revendiqué son « droit légitime » à se défendre et a rejeté toute négociation politique avec Israël.

Au-delà de l'aspect militaire, la crise a des conséquences humanitaires dramatiques. Des responsables libanais et des organisations comme Amnesty International accusent Israël d'entraver délibérément la reconstruction en ciblant systématiquement les engins de chantier et les préfabriqués, ce qui doit faire l'objet d'une « enquête pour crimes de guerre ».

L'ONU estime que près de 82 000 habitants du sud du Liban restent déplacés, incapables de rentrer chez eux.

Un ingénieur local, Tarek Mazraani, militant pour la reconstruction, a affirmé avoir été menacé par des drones israéliens.

Cette situation précaire, où chaque partie accuse l'autre de violer les accords, maintient la région au bord d'une nouvelle guerre, avec des conséquences dévastatrices pour une population civile déjà éprouvée.