Cette phase succède à un cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre et à un processus complexe d'échange d'otages. Dans ce cadre, les groupes armés palestiniens, dont le Hamas et le Jihad islamique, ont restitué les dépouilles de plusieurs otages, notamment celles de Lior Rudaeff et du soldat Hadar Goldin, tué en 2014. En contrepartie, Israël a transféré les corps de centaines de Palestiniens.

Cependant, le processus est lent, le Hamas affirmant que certaines dépouilles d'otages sont enfouies sous les décombres.

L'étape suivante du plan, et la plus délicate, prévoit le déploiement progressif d'une force multinationale pour assurer la sécurité à Gaza, en remplacement de l'armée israélienne. La composition de cette force est une source de tensions majeures : Israël a fermement rejeté l'idée d'une participation de troupes turques, malgré les suggestions américaines d'un « rôle constructif » pour Ankara. Un autre point de friction majeur concerne la future gouvernance de l'enclave.

Alors que des pays musulmans et l'Autorité palestinienne souhaitent que cette dernière gère les affaires civiles, Israël s'oppose à tout rôle pour le Hamas comme pour l'Autorité palestinienne dans le Gaza d'après-guerre, créant une impasse politique qui fragilise l'ensemble du processus de paix.