Ces élections sont également un baromètre des influences régionales.

L'Iran espère maintenir son emprise sur la politique irakienne via ses alliés chiites, comme Qais al-Khazali, chef de milice qui tente de se transformer en figure politique.

De leur côté, les États-Unis, qui maintiennent 2 500 soldats dans le pays, poussent pour un Irak « libéré des ingérences étrangères malveillantes ». Les partis kurdes, menés par des figures historiques comme Massoud Barzani, cherchent quant à eux à renforcer leur autonomie et leur poids face à Bagdad, notamment sur les questions budgétaires et pétrolières.

Bien que le sectarisme se soit atténué, le système de partage du pouvoir confessionnel (Premier ministre chiite, président du Parlement sunnite, président de la République kurde) perdure, symbolisant pour beaucoup la stagnation politique du pays.