Cet attentat, le premier à toucher la capitale en trois ans, a été qualifié de « grave faille sécuritaire » et a placé la ville sous haute sécurité.
Le gouvernement pakistanais a immédiatement réaffirmé sa détermination à lutter contre « les terroristes soutenus par des puissances étrangères ».
Cet événement survient dans un climat de relations déjà très tendues avec l'Afghanistan voisin.
Islamabad accuse de longue date Kaboul d'abriter et de soutenir le TTP, ce que le gouvernement taliban afghan dément. L'attentat a coïncidé avec l'échec des pourparlers de paix entre les deux pays, qui se tenaient à Istanbul sous la médiation de la Turquie et du Qatar.
Les discussions visaient à consolider un cessez-le-feu fragile conclu en octobre après des affrontements frontaliers meurtriers. Selon le Pakistan, les négociations ont échoué car le régime taliban a refusé de prendre des « actions concrètes et vérifiables » contre le terrorisme émanant de son sol. De son côté, Kaboul a accusé la délégation pakistanaise d'une « attitude irresponsable et non coopérative ».
Malgré cet échec, les talibans afghans ont assuré que le cessez-le-feu « tiendra », tout en se réservant le « droit de se défendre ».
Cette impasse diplomatique et la résurgence des attaques terroristes font craindre une nouvelle escalade des hostilités entre les deux voisins.












