Le gouvernement israélien a dénoncé une manœuvre politique, qualifiant la décision de « dernier coup de pub du tyran Erdogan ». Cette escalade verbale et judiciaire marque une détérioration spectaculaire des relations entre les deux anciennes puissances alliées, déjà mises à mal par des années de tensions autour de la question palestinienne et de la politique régionale d'Ankara. L'émission de ces mandats d'arrêt, bien que largement symbolique en l'absence de coopération judiciaire, enterre pour l'instant toute perspective de normalisation et ancre durablement les deux pays dans une posture de confrontation.