Malgré des sondages indiquant qu'une large majorité d'Israéliens soutient la création d'une commission nationale d'enquête, l'exécutif s'y oppose fermement. Netanyahu a qualifié une telle commission d'« outil politique » aux mains de ses adversaires, suggérant plutôt une commission sur le modèle américain post-11-Septembre, une proposition immédiatement rejetée par l'opposition.

Ce blocage s'inscrit dans un contexte de méfiance du gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, envers le système judiciaire et la Cour suprême, qu'il accuse d'être politiquement biaisée. Ce conflit institutionnel sur la reddition de comptes pour la tragédie du 7 octobre révèle les profondes divisions qui traversent la société et la classe politique israéliennes, même en temps de guerre.