Malgré la trêve, l'armée israélienne maintient cinq positions dans le sud du Liban et mène régulièrement des frappes, affirmant viser des cibles du Hezbollah, ce qui entretient une tension permanente à la frontière.
Tensions à la frontière libanaise : des Casques bleus de la FINUL pris pour cible par des tirs israéliens
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, ravivant les tensions dans une zone sous haute surveillance depuis le cessez-le-feu de novembre 2024. Cet incident, qualifié de "violation grave" par l'ONU, met en lumière la fragilité de la trêve entre Israël et le Hezbollah. Selon le communiqué de la Finul, l'incident s'est produit dimanche matin lorsqu'un char israélien Merkava, positionné en territoire libanais, a ouvert le feu sur des soldats de la paix. Des tirs de mitrailleuses lourdes ont été signalés à proximité des soldats, qui ont pu se retirer en sécurité. La Finul a fermement condamné ces tirs, les qualifiant de "violation grave de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies", qui sert de base à l'accord de cessez-le-feu. La force onusienne a exhorté "l'armée israélienne à cesser tout comportement agressif et toute attaque contre ou à proximité des soldats de la paix". De son côté, l'armée israélienne a affirmé ne pas avoir visé les soldats "délibérément", expliquant dans un communiqué avoir confondu les membres de l'ONU avec des "suspects". Les troupes israéliennes auraient effectué des "coups de semonce" avant de réaliser qu'il s'agissait d'une patrouille de l'ONU. Cet événement n'est pas isolé ; des incidents similaires ont été rapportés en octobre et septembre, où Israël avait également nié toute intention de viser les forces de la Finul.



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