Ahmed al-Charaa, ancien membre d'Al-Qaïda connu sous le nom d'Abu Mohammad al-Golani, a pris le pouvoir en décembre 2024 et s'efforce depuis de rompre avec les anciens alliés de Damas, l'Iran et la Russie, pour se rapprocher de la Turquie, des pays du Golfe et des États-Unis. Le président Trump a salué le "leadership fort" de son homologue, affirmant : "c'est un homme dur, mais je m'entends très bien avec lui".
Au cœur des discussions figure la sécurité régionale, notamment une possible médiation américaine dans des pourparlers entre la Syrie et Israël et l'établissement d'une présence militaire américaine à Damas.
L'annonce de l'adhésion de la Syrie à la coalition anti-Daesh, pour "éliminer les derniers bastions", est attendue lors de cette visite. Ce rapprochement a été précédé par le retrait de Charaa des listes de terroristes par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'ONU.
Cependant, un obstacle majeur demeure : la loi César de 2019, qui impose de lourdes sanctions économiques à la Syrie. Son abrogation, nécessaire pour la reconstruction du pays estimée à plus de 200 milliards de dollars, dépend du Congrès américain.












