L'organisation, bien qu'affaiblie, s'adapte au nouveau contexte politique post-Assad et cherche à exploiter les rivalités entre les nouvelles autorités de Damas et les institutions prokurdes.

Sa nouvelle stratégie consiste à "commettre des attentats pour saper le nouvel État".

Les cellules dormantes restent actives et se sont déplacées en périphérie des grandes villes, poursuivant le recrutement, notamment dans les centres de détention précaires du nord-est syrien qui abritent des milliers de détenus.

Un ex-sympathisant de l'organisation affirme que "L’État islamique demeure et s’étend".

La présence de nombreux djihadistes étrangers, dont des Français regroupés dans la "Brigade des étrangers" près d'Idleb, constitue une préoccupation majeure.

Face à cette menace persistante, le nouveau gouvernement syrien d'Ahmed al-Charaa a annoncé son intention de rejoindre la coalition internationale anti-djihadistes, une décision qui crispe les éléments les plus radicaux du pays mais qui marque une volonté de coopération internationale pour éradiquer les derniers bastions du groupe terroriste.