Ce taux de participation, en forte hausse par rapport au plus bas historique de 41% en 2021, a surpris les observateurs, d'autant que l'influent leader chiite Moqtada Sadr avait appelé au boycott d'une élection "dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans".

Le scrutin ouvre la voie à d'intenses tractations pour former un gouvernement de coalition, le système politique irakien reposant sur une répartition confessionnelle des postes clés. Le prochain gouvernement devra relever d'immenses défis internes, tels que la corruption endémique, le chômage et la défaillance des services publics.

Sur le plan international, l'Irak doit préserver un équilibre fragile entre ses deux principaux alliés, l'Iran et les États-Unis. Téhéran espère conserver son influence après les revers de ses alliés régionaux, tandis que Washington, qui maintient 2 500 soldats dans le pays, fait pression pour le désarmement des groupes pro-iraniens.

L'administration Trump a d'ailleurs nommé un envoyé spécial pour que l'Irak soit "libéré des ingérences étrangères malveillantes".