Cette déclaration est perçue comme un signal d'ouverture diplomatique, bien que l'Iran maintienne sa position de principe sur son droit au nucléaire civil.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé qu'aucune activité clandestine n'avait lieu et que toutes les installations, y compris les sites endommagés de Fordo, Isfahan et Natanz, restaient sous la surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Des images satellites récentes confirment l'absence de réparations majeures sur ces sites, où l'enrichissement avait atteint 60 % après le retrait américain de l'accord de 2018.
Cette suspension forcée du programme nucléaire semble avoir poussé Téhéran à reconsidérer sa stratégie.
En affirmant sa volonté de reprendre le dialogue, l'Iran cherche à sortir de son isolement, d'autant plus que ses défenses aériennes ont été lourdement endommagées, le laissant vulnérable à de nouvelles attaques.
Cependant, les obstacles à une reprise des négociations restent importants. M. Araghchi a accusé les États-Unis de conserver une « approche maximaliste et unilatérale qui rend impossible tout compromis », estimant que Washington cherche à imposer ses exigences plutôt qu'à mener des « négociations équitables et justes ». La méfiance persiste des deux côtés, et le Conseil des gouverneurs de l'AIEA pourrait prochainement adopter une nouvelle résolution contre Téhéran pour son manque de coopération. L'Iran, affaibli militairement et confronté à des pressions économiques et sociales internes, semble donc naviguer entre une posture de défi, en dénonçant les frappes comme une agression illégale, et un pragmatisme dicté par la nécessité de trouver une issue diplomatique.











