De nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont marqué la rupture d'un cessez-le-feu fragile, entraînant des dizaines de morts et une escalade des tensions. Israël et le Hamas s'accusent mutuellement d'avoir violé la trêve, plongeant de nouveau le territoire palestinien dans la violence. Mercredi a été l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 10 octobre, avec des bilans rapportés par différentes sources locales faisant état de 27 à 31 morts. L'armée israélienne a déclaré mener des frappes contre des "cibles terroristes du Hamas" en riposte à des tirs visant ses soldats à Khan Younès, qu'elle qualifie de "violation de l'accord de cessez-le-feu".
Le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et a appelé les États-Unis, médiateurs dans le conflit, à faire pression sur Israël pour qu'il respecte la trêve.
Le Qatar a également condamné fermement ces attaques.
La situation humanitaire, déjà catastrophique selon l'ONU, s'aggrave pour les habitants.
Des témoignages poignants de civils font état d'une peur constante et d'un désespoir grandissant.
"Ma petite fille n'a cessé de me demander toute la nuit : la guerre va-t-elle revenir ?"
a confié une habitante de Gaza-ville.
Un homme déplacé à Khan Younès déplore vivre "toujours sous la tente malgré le froid et la pluie". Les villes sont en ruines et les bombardements terrifiants ravivent le cauchemar de la guerre pour une population épuisée. Parmi les victimes des dernières frappes figurent plusieurs membres d'une même famille, dont une fillette d'un an, tués dans un bombardement à l'est de Khan Younès.
En résuméLa rupture de la trêve à Gaza, marquée par des bombardements israéliens meurtriers et des accusations mutuelles de violation, a ravivé le conflit. Cette nouvelle vague de violence a causé des dizaines de morts civils et aggravé une situation humanitaire déjà désastreuse, malgré les appels à la désescalade des médiateurs internationaux.