Ce plan prévoit la mise en place d'une "force de stabilisation internationale" (ISF) chargée de sécuriser les frontières, de démilitariser Gaza et de désarmer les groupes armés. Il instaure également un "Comité de la paix", présidé par Donald Trump, pour assurer une "gouvernance de transition" jusqu'à la réforme de l'Autorité palestinienne. Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué le plan, affirmant qu'il "mènera à la paix et à la prospérité car il insiste sur la démilitarisation complète, le désarmement et la déradicalisation de Gaza".

Toutefois, M. Netanyahu a adopté une ligne plus dure en appelant à "expulser le Hamas", une position qui semble contredire les clauses d'amnistie du plan. De son côté, le Hamas a fustigé un texte qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien et qui impose une "tutelle internationale".

Le mouvement islamiste s'oppose fermement à son désarmement.

L'Autorité palestinienne, rivale du Hamas, a en revanche salué l'adoption de la résolution. Des doutes subsistent quant à la mise en œuvre concrète du plan, en l'absence d'un calendrier précis et face au risque d'une partition de facto de Gaza, où l'armée israélienne contrôle encore 53 % du territoire.