Face à cette pénurie, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lancé un avertissement choc, déclarant que "si les pluies ne reprennent pas [...], il faudra peut-être évacuer Téhéran", une métropole de 14 millions d'habitants.
Bien que le gouvernement ait par la suite précisé qu'il s'agissait d'une alerte pour sensibiliser la population, la gravité de la situation a poussé l'Iran à agir.
Des opérations d'ensemencement des nuages ont été lancées, notamment dans le bassin du lac d'Ourmia, qui a considérablement rétréci. Cette technique consiste à pulvériser des particules, comme de l'iodure d'argent, dans l'atmosphère pour provoquer artificiellement des pluies. Des experts soulignent que cette crise n'est pas seulement due au changement climatique, mais aussi à des décennies de mauvaise gestion des ressources en eau, notamment une agriculture qui absorbe 90 % des ressources du pays. Les tentatives de rationnement sont déjà en place, avec des coupures d'eau nocturnes dans certaines parties de la capitale.












