L'attentat-suicide contre l'église grecque orthodoxe Saint-Élie à Damas en pleine messe, qui a fait 25 morts en juin, a marqué un tournant.
Depuis, les attaques ciblées se multiplient : enlèvements, tortures, assassinats, incendies d'églises et de maisons.
Des articles décrivent une "stratégie d'épuration silencieuse" dont l'objectif serait de "faire fuir" les chrétiens. Des jeunes hommes ont été abattus dans la "vallée des chrétiens", un père de famille exécuté devant son domicile, et une voiture piégée désamorcée devant une église maronite à Tartous. Ces violences systématiques menacent d'effacer une présence chrétienne historique, celle de l'Église d'Antioche.
Le contraste est frappant entre cette réalité sur le terrain et la reconnaissance internationale dont bénéficie le nouveau président syrien, reçu à la Maison-Blanche par Donald Trump comme un "partenaire de stabilité". Cette situation met en lumière le sort précaire des minorités dans une Syrie en pleine recomposition politique, où la rhétorique de stabilité du nouveau régime peine à masquer la poursuite des violences sectaires.










