Les bilans rapportés par les autorités locales et les hôpitaux font état de 27 à 31 morts suite à des frappes aériennes israéliennes.
Le lendemain, quatre autres personnes, dont un bébé d'un an, ont été tuées dans un bombardement à l'est de Khan Younès.
L'armée israélienne a justifié ses actions en affirmant « frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza » en riposte à des tirs « en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès ». Ces tirs, selon Israël, constituent « une violation de l'accord de cessez-le-feu ». De son côté, le Hamas a dénoncé une « escalade dangereuse » et une « piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais ». Le mouvement islamiste a appelé les États-Unis, médiateurs de l'accord, à « exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu ».
Cette reprise des hostilités sème la terreur parmi la population civile, déjà éprouvée par plus de deux ans de guerre et une situation humanitaire catastrophique. « Ma petite fille n'a cessé de me demander toute la nuit : la guerre va-t-elle revenir ?
», a témoigné une habitante de Gaza-ville.
Une autre déplacée exprime son désespoir : « Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ».
Ces événements soulignent l'extrême précarité de la trêve et la facilité avec laquelle le cycle de violence peut reprendre.












