L'armée israélienne a reconnu les tirs mais a affirmé qu'ils n'étaient pas intentionnels, qualifiant l'incident de méprise.

L'incident s'est produit le dimanche 16 novembre, lorsque, selon un communiqué de la FINUL, un char Merkava israélien positionné en territoire libanais a ouvert le feu sur des soldats de la paix. Le communiqué précise que des tirs de mitrailleuses lourdes ont eu lieu à proximité des soldats, qui ont pu se retirer en toute sécurité après le départ du char. La FINUL a qualifié ces tirs de « violation grave de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies », qui encadre le cessez-le-feu de 2024. La force onusienne a exhorté « l'armée israélienne à cesser tout comportement agressif et toute attaque contre ou à proximité des soldats de la paix ». En réponse, l'armée israélienne a publié un communiqué affirmant ne pas avoir tiré sur les soldats de façon « délibérée ».

Selon sa version, les troupes ont identifié « deux suspects » dans la zone d'El Hamames et ont procédé à des « tirs de semonce ».

Ce n'est qu'après vérification qu'il a été déterminé que les individus étaient des soldats de l'ONU en patrouille.

L'armée a ajouté que l'affaire était « en cours d'examen ».

Cet événement n'est pas isolé, d'autres incidents impliquant des tirs israéliens à proximité de positions de la FINUL ayant été signalés au cours des mois précédents, illustrant la volatilité de la situation à la frontière.