Les chefs d'accusation sont particulièrement lourds, incluant l'incitation à la guerre civile, les meurtres avec préméditation et les actes de pillage.

Le nouveau gouvernement, dirigé par l'ancien chef rebelle Ahmed al-Charia, présente cette initiative comme une rupture fondamentale avec la « culture de l'impunité » qui prévalait sous l'ancien régime. Le vice-ministre de la Justice, Mustafa al-Qassem, a insisté sur le fait que « les procès ne s'arrêteront pas aux violations côtières », évoquant également les crimes du régime précédent.

Cependant, cette démarche est loin de faire l'unanimité.

Des militants et observateurs syriens critiquent un procès qu'ils jugent « politiquement instrumentalisé » et dépourvu de garanties d'indépendance judiciaire, dans un pays encore profondément divisé.