Cette annonce, perçue comme un signal d'ouverture aux négociations, est cependant tempérée par des informations sur la construction d'un nouveau site souterrain secret.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé que l'Iran n'enrichissait plus d'uranium dans aucune de ses installations, conséquence directe des bombardements de juin qui ont visé les sites de Fordo, Ispahan et Natanz. Il a précisé qu'il n'y avait « pas de site d'enrichissement nucléaire non déclaré » et que toutes les installations restaient sous la surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Cette déclaration est interprétée comme une volonté de Téhéran de signaler sa disposition à reprendre le dialogue avec les puissances occidentales.

Toutefois, M. Araghchi a réaffirmé que l'Iran ne renoncerait jamais à son « droit » d'enrichir de l'uranium à des fins civiles.

Parallèlement à cette annonce officielle, plusieurs médias américains avancent que Téhéran aurait en réalité accéléré la construction d'un site nucléaire souterrain secret, une information non commentée par les autorités iraniennes.

L'Iran sort affaibli du conflit de juin, ses défenses aériennes ayant été lourdement endommagées.

Le régime accuse Washington de maintenir une « approche maximaliste et unilatérale » qui rend tout compromis impossible, alors que le Conseil des gouverneurs de l'AIEA pourrait prochainement adopter une nouvelle résolution condamnant le manque de coopération de Téhéran.