Cette élimination ciblée d'un des plus hauts commandants du mouvement chiite ravive les craintes d'une "explosion à grande échelle".
L'opération, qui a fait cinq morts et vingt-huit blessés, a été revendiquée par l'armée israélienne, qui a qualifié Tabatabai de "plus important commandant du Hezbollah". Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé qu'Israël "ne permettra pas au Hezbollah de reconstruire son pouvoir" et "continuera d’agir contre ceux qui la menacent".
Cette frappe, la première à Beyrouth depuis juin, intervient malgré un cessez-le-feu en place et est perçue comme un avertissement direct.
Le Hezbollah a rapidement confirmé la mort de son chef militaire, une figure clé qui succédait à d'autres leaders éliminés par Israël, comme Hachem Safieddine en 2024. L'Iran, principal allié du Hezbollah, a fermement condamné cet "assassinat", dénonçant une violation de la souveraineté libanaise et une tentative de déstabilisation régionale. L'élimination de Tabatabai s'inscrit dans une stratégie israélienne d'affaiblissement systématique du commandement du Hezbollah, visant à perturber sa capacité opérationnelle et à dissuader toute action future. Cependant, cette tactique comporte des risques élevés, pouvant provoquer des représailles d'envergure de la part du mouvement libanais et de ses alliés, et entraîner le Liban dans une nouvelle guerre dévastatrice. La présence d'une affiche montrant les leaders éliminés sur l'immeuble visé par la frappe souligne la dimension symbolique de cette confrontation, où chaque perte est érigée en martyre, alimentant un cycle de violence qui semble sans fin.












