L'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza" en riposte à des tirs "en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès". Ces tirs, qui n'ont fait aucun blessé côté israélien, sont qualifiés de "violation de l'accord de cessez-le-feu".
Le Hamas a rejeté cette justification, dénonçant une "escalade dangereuse" et une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais".
Le mouvement islamiste a appelé les États-Unis, médiateur de l'accord, à faire pression sur Israël.
La population gazaouie, déjà éprouvée par des mois de conflit et une situation humanitaire catastrophique, vit dans l'angoisse d'une reprise totale des hostilités.
"Ma petite fille n'a cessé de me demander toute la nuit : la guerre va-t-elle revenir ?
", a témoigné une habitante de Gaza-ville.
Un chroniqueur décrit le cessez-le-feu comme un "sursis absurde" et un "délai accordé dans le processus d’exécution", soulignant l'hypocrisie d'une trêve où des Palestiniens continuent d'être tués.
Le Qatar, autre médiateur, a condamné "fermement les attaques brutales" qui menacent de compromettre l'accord.












