Ces violences, les plus meurtrières depuis la fin du régime, avaient été déclenchées par des soulèvements d'anciens fidèles d'Assad, entraînant un cycle de représailles sanglantes. Le nouveau chef de l'État, Ahmed al-Charia, a promis de mettre fin à la culture de l'impunité. Le vice-ministre de la Justice a affirmé que "les procès ne s'arrêteront pas aux violations côtières", suggérant que les crimes de l'ancien régime seraient également examinés.

Cependant, cette initiative est accueillie avec scepticisme par certains militants syriens, qui dénoncent un procès "politiquement instrumentalisé" et s'inquiètent du manque de garanties d'indépendance judiciaire.

L'ONU a également souligné que des crimes de guerre pourraient avoir été commis par toutes les parties.

Ce procès est donc un test crucial pour la nouvelle Syrie : il doit démontrer si le pays peut s'engager sur la voie d'une justice réelle ou s'il ne s'agit que d'un acte symbolique dans un pays toujours fracturé.