Cette attaque ravive les tensions à la frontière, Israël affirmant avoir ciblé une installation du Hamas, ce que le mouvement palestinien dément fermement. L'attaque, survenue le 18 novembre, a touché une voiture près d'une mosquée avant que le raid ne s'étende au bâtiment religieux lui-même, selon les autorités libanaises.

L'armée israélienne a justifié son action en déclarant avoir frappé un "complexe d'entraînement" utilisé par des "terroristes en opération" du Hamas pour préparer des attentats contre Israël.

Cette version a été immédiatement rejetée par le Hamas, qui a condamné une "attaque barbare" et qualifié les allégations israéliennes de "pure calomnie et mensonges". Le mouvement islamiste a affirmé n'avoir "aucune installation militaire dans les camps palestiniens au Liban" et accusé Israël de chercher à "inciter à la haine contre les camps et notre peuple palestinien". Le camp d'Aïn el-Hilweh est le plus grand et le plus peuplé des camps de réfugiés palestiniens au Liban, abritant diverses factions et étant régulièrement le théâtre de violences internes. Cette frappe directe par Israël est la deuxième depuis le 7 octobre 2023 et intervient dans un contexte de pression américaine accrue sur le Liban pour désarmer le Hezbollah et les factions palestiniennes.

L'attaque souligne la volatilité de la situation à la frontière israélo-libanaise, où chaque incident risque de déclencher une conflagration plus large.