Ces centres de détention sont des foyers potentiels de radicalisation, non seulement pour les combattants mais aussi pour leurs familles.

Face à cette menace résiduelle, les autorités de Damas ont intégré la coalition internationale combattant l'EI, bénéficiant d'un soutien discret des États-Unis.

Les militaires américains ont reconnu avoir mené "plus de 22 opérations" contre l'organisation djihadiste sur le sol syrien.

Cette coopération, bien que discrète, souligne la reconnaissance par les nouvelles autorités syriennes et par Washington que la menace de l'EI est loin d'être éradiquée et nécessite une vigilance continue. La situation est particulièrement fragile dans un pays encore dévasté par des années de guerre civile.

La capacité de l'EI à se réorganiser et à exploiter l'instabilité persistante reste une préoccupation majeure pour la sécurité régionale et internationale. La gestion des prisons et des camps de déplacés, où vivent les familles de djihadistes, constitue un défi humanitaire et sécuritaire de premier ordre, dont l'échec pourrait alimenter une nouvelle résurgence du groupe terroriste.