Cette décision radicale fait suite à un rapport d'experts pointant une "défaillance systémique et organisationnelle de longue date".
Les officiers démis de leurs fonctions sont le général de division Aharon Haliva, alors chef des renseignements militaires, le général de division Oded Basyuk, chef des opérations, et le général de division Yaron Finkelman, qui commandait la région militaire sud. Selon un communiqué de l'armée, ils seront retirés "du cadre de réserve et ne feront plus partie" de l'institution.
Cette mesure, prise par le chef d'état-major Eyal Zamir, marque la conclusion des enquêtes internes sur les manquements qui ont permis l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël.
Le général Haliva avait déjà démissionné en 2024, assumant sa responsabilité.
Le rapport interne, publié début novembre, a mis en évidence un "échec conceptuel" et un "échec du renseignement" dus à "l'incapacité à donner l'alerte" malgré la détention d'informations "exceptionnelles et de haute qualité". Le document a également déploré des "processus de prise de décision et de déploiement des forces déficients dans la nuit du 7 octobre 2023", relevant des failles à tous les niveaux de la chaîne de commandement, de l'état-major au Commandement Sud, en passant par l'armée de l'Air et la Marine. En plus des limogeages, des sanctions disciplinaires ont été prises contre d'autres hauts gradés, dont les chefs de l'armée de l'Air et de la Marine.












