Ce déplacement est perçu comme un geste fort en faveur de l'unité des chrétiens et de la paix dans une région en proie à l'instabilité. Ce voyage est qualifié de "risqué" en raison du contexte géopolitique tendu, notamment au Liban, qui subit les conséquences des bombardements israéliens incessants dans le sud du pays.
Les Libanais placent de grands espoirs dans cette visite, espérant qu'elle "marquera un tournant" vers la paix.
Le pape devra trouver des mots justes pour exprimer sa proximité avec les chrétiens locaux, qui craignent d'être "peu à peu effacés", tout en naviguant dans un environnement politique complexe.
Un des moments forts de sa visite au Liban sera son passage à l'unique hôpital psychiatrique du pays. La directrice de l'établissement, Sœur Rose Hanna, explique que la population libanaise vit dans un "état de stress permanent" en raison des crises successives : révolution de 2019, explosion du port de Beyrouth, pandémie et la guerre de l'année précédente. La visite du souverain pontife est vue comme une opportunité de "consolider notre foi afin de surmonter les difficultés du quotidien" et d'apporter un "sentiment de paix intérieure" aux patients. Ce voyage honore également des promesses inachevées de son prédécesseur, le pape François, marquant une volonté de continuité et de renouveau pour le pontificat.












