Face à cette persécution, des réseaux d'éducation clandestine en ligne se développent, tandis que quitter le pays reste un parcours semé d'embûches. Depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, la condition des femmes s'est considérablement dégradée.

Elles sont confrontées à des restrictions sévères dans tous les aspects de la vie publique et privée. Un article dénonce une acceptation tacite et coupable de cet "apartheid de genre" par la communauté internationale, notamment par des pays européens qui envisagent de reprendre les expulsions de réfugiés afghans. Pour de nombreuses femmes, la seule lueur d'espoir réside dans l'exil, mais les obstacles pour quitter le pays sont nombreux, entre les nouvelles règles imposées par le régime et les pressions familiales.

Face à l'interdiction d'accéder à l'enseignement secondaire et supérieur, une forme de résistance s'organise à travers une "éducation clandestine en ligne".

Ces initiatives permettent à de jeunes femmes de poursuivre leurs études en secret, bravant les risques pour ne pas renoncer à leur avenir.

Des conférences et des reportages mettent en lumière les "rêves et cris des femmes afghanes", soulignant leur courage et leur détermination. Ces témoignages visent à alerter l'opinion publique mondiale sur une situation humanitaire dramatique et à empêcher que l'Europe ne "ferme les yeux sur la persécution des femmes afghanes".