La capitale, Téhéran, est particulièrement touchée, avec des rationnements d'eau devenus courants pour ses millions d'habitants.
Des témoignages rapportent l'impact direct sur la vie quotidienne : "On ne peut plus faire la vaisselle, plus rien laver".
Au-delà de l'usage domestique, c'est toute l'agriculture du pays qui est en péril. La crise est aggravée par une gestion jugée défaillante des ressources en eau, notamment des 523 grands barrages du pays, dont une partie de l'eau s'évapore sous l'effet de la chaleur. Face à l'ampleur du désastre écologique et social, le président iranien envisage une solution radicale : déménager la capitale. Cette proposition, bien que coûteuse et complexe, témoigne du sentiment d'urgence et de l'incapacité à trouver des solutions à court terme pour une ville qui étouffe. La sécheresse n'est plus seulement un problème environnemental, mais une menace existentielle pour le principal centre politique et économique du pays, forçant le régime à considérer des options autrefois impensables.












