Cet événement coïncide avec le premier anniversaire d'un cessez-le-feu de plus en plus précaire. L'opération, qui a eu lieu dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement pro-iranien, a coûté la vie à Haitham Ali Tabatabai, présenté par l'armée israélienne comme « le plus important commandant du Hezbollah ». Le Hezbollah a rapidement confirmé la mort de son chef d'état-major. Le bilan total de la frappe s'élève à cinq morts et une vingtaine de blessés, selon les autorités libanaises.

Cet assassinat ciblé a été fermement condamné par l'Iran, allié du Hezbollah, qui a dénoncé l'attaque.

Du côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a justifié l'action en affirmant qu'Israël « ne permettra pas au Hezbollah de reconstruire son pouvoir ». L'incident survient exactement un an après l'entrée en vigueur d'un accord de cessez-le-feu, le 27 novembre 2024, qui avait mis fin à deux mois de guerre ouverte. Cependant, les articles soulignent que l'armée israélienne a maintenu des positions dans le sud du Liban et continué de mener des frappes, accusant le Hezbollah de chercher à se réarmer. Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a qualifié la situation de « guerre d'usure unilatérale qui s'intensifie », tandis que la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban a prévenu que « le spectre de futures hostilités continuera de planer » tant que le statu quo persistera. Cette escalade, avec l'élimination d'une figure majeure du Hezbollah, remet en question la viabilité de la trêve et fait craindre une « explosion à grande échelle » dans la région.