Ces mesures font suite à un rapport interne concluant à une « défaillance systémique et organisationnelle de longue date ».

En parallèle, plusieurs autres officiers ont été sanctionnés.

Cette prise de responsabilité au sein de l'armée contraste fortement avec la position de Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre, qui fait face à des manifestations hebdomadaires réclamant sa démission, a repoussé l'idée de créer une commission nationale d'enquête, la qualifiant d'« outil politique » aux mains de ses adversaires.

Cette posture alimente les accusations selon lesquelles il chercherait à fuir ses responsabilités.

Les tensions ont été exacerbées par des frictions entre le ministre de la Défense, Israël Katz, perçu comme un loyaliste de Netanyahu, et le chef d'état-major, le général Eyal Zamir, ce dernier ayant souligné que l'armée était « la seule institution [...] à avoir enquêté de manière approfondie sur ses propres défaillances ».