Depuis plus de 200 jours, il n'a pas plu dans de nombreuses régions, et deux tiers des provinces du pays sont touchées par ce phénomène sans précédent.
Les conséquences sont dramatiques pour la population et l'agriculture. L'eau est rationnée, et les habitants témoignent des difficultés quotidiennes : « On ne peut plus faire la vaisselle, plus rien laver ».
Face à cette crise écologique et humanitaire, le président iranien envisage sérieusement de déplacer la capitale.
Cette proposition extrême, bien que coûteuse, est présentée comme une urgence face à une ville qui « étouffe ».
La crise est aggravée par une gestion jugée « à la dérive » des ressources hydriques, notamment des 523 grands barrages du pays. Une partie de l'eau de ces réservoirs s'évapore sous l'effet de la chaleur, soulevant des questions sur l'efficacité de la stratégie de construction et de gestion menée par le régime au fil des décennies. Le manque d'eau se fait sentir partout, et le déménagement de Téhéran, bien que complexe, est désormais une option sur la table pour éviter un désastre encore plus grand.












