Bien que non revendiquée, l'attaque a été attribuée par la télévision d'État pakistanaise à des « ressortissants afghans ».
En réponse, des frappes aériennes et de drones ont été menées dans la nuit sur trois régions frontalières afghanes (Khost, Kunar et Paktika). Le gouvernement taliban a rapporté un bilan de dix morts, dont « neuf enfants (cinq garçons et quatre filles) et une femme », et plusieurs blessés.
Le Pakistan a officiellement démenti avoir mené ces frappes, qualifiant les accusations de « sans fondement ».
Cependant, Islamabad accuse de longue date Kaboul d'« abriter » des groupes terroristes, notamment les talibans pakistanais (TTP), responsables d'une résurgence d'attaques sur son sol.
Les relations entre les deux pays, déjà tendues par les expulsions massives d'Afghans du Pakistan, se sont encore détériorées, rompant une trêve fragile.
Le gouvernement taliban a déclaré qu'il riposterait « de façon appropriée » et « en temps voulu ».












