Ces opérations, justifiées par Israël comme des mesures sécuritaires, sont perçues par d'autres comme des violations unilatérales qui risquent de mener à une nouvelle escalade.

Au Liban, un an jour pour jour après l'accord du 27 novembre 2024, l'armée israélienne a mené de nouvelles frappes contre le Hezbollah, culminant avec l'assassinat de son chef militaire.

Cette situation est décrite par un analyste comme un « cessez-le-feu à sens unique ». Israël affirme agir « conformément aux termes du cessez-le-feu en contrant les tentatives du Hezbollah de se reconstruire et de se réarmer », mais ces actions sont perçues comme une « guerre d'usure unilatérale » par le Premier ministre libanais. À Gaza, le cessez-le-feu du 10 octobre 2025 est également jugé précaire. Un journaliste dénonce l'hypocrisie d'une trêve durant laquelle des Palestiniens continuent d'être tués et des quartiers bombardés, qualifiant le cessez-le-feu de « sursis absurde » et de « délai accordé dans le processus d’exécution ». L'armée israélienne semble multiplier les frappes dans les deux territoires, faisant valoir son droit à la sécurité, avec le soutien de Washington. Ces actions continues alimentent la crainte que les trêves ne soient que temporaires et que l'État hébreu ait « les mains libres pour frapper ».