Le point culminant de sa visite fut une messe en plein air à Beyrouth, qui a rassemblé environ 150 000 fidèles, un moment de ferveur dans un pays meurtri. Le pape a également tenu une prière silencieuse sur le site de l'explosion du port de Beyrouth de 2020, bénissant les proches des victimes qui réclament toujours justice.
Ce geste a été perçu comme un puissant appel moral à la responsabilité des dirigeants. Face à la jeunesse libanaise, il a lancé un appel vibrant à « changer le cours de l'histoire » et à construire « un avenir meilleur ». Le voyage s'est achevé par un appel explicite à « l'arrêt des attaques » au Sud-Liban, une référence directe aux frappes israéliennes régulières, et à l'imagination de « nouvelles approches » pour le Moyen-Orient.
La visite a été analysée comme étant hautement stratégique, se déroulant dans un contexte où l'équilibre politique est précaire, notamment en raison du poids du Hezbollah, dont les députés étaient présents à l'accueil officiel.
Des analystes soulignent que son appel à la primauté de l'État de droit résonne comme une critique implicite de l'autonomie armée du mouvement chiite.
Le pape a exhorté les Libanais à « rester » dans leur pays malgré l'émigration massive, apportant un souffle d'espoir tout en soulignant la profondeur des défis auxquels le pays est confronté.












