Ces développements soulignent la poursuite du conflit sur le terrain et ses répercussions judiciaires internationales.

Sur le plan militaire, l'armée israélienne a affirmé dimanche avoir éliminé plus de 40 combattants palestiniens au cours de la semaine écoulée lors d'opérations visant les réseaux de tunnels près de Rafah, dans le sud de l'enclave. Cette annonce témoigne de l'intensité des combats qui se poursuivent malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis deux ans, qualifié de fragile. Sur le plan judiciaire, le Parquet national antiterroriste (PNAT) français a requis l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour « crimes de guerre ».

Cette décision fait suite à une plainte déposée après la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, âgés de six et neuf ans, tués dans un bombardement israélien le 24 octobre 2023, 17 jours après l'attaque du Hamas.

Le parquet a cependant estimé qu'il n'y avait « pas lieu » d'enquêter pour les qualifications de « génocide » ou de « crime contre l'humanité » à ce stade.

Cette démarche de la justice française illustre la pression internationale croissante et la judiciarisation du conflit, où les actions militaires sont de plus en plus examinées sous l'angle du droit international.