La Syrie est confrontée au dilemme de se reconstruire « sur des charniers encore pleins ». La douleur des familles, qui restent sans réponse sur le sort de leurs proches, constitue un obstacle majeur à la réconciliation nationale.
Un documentaire, mentionné dans les articles, recueille les récits d'anciens détenus et de leurs tortionnaires, éclairant une « réalité glaçante ».
Des survivants témoignent des sévices subis, l'un d'eux déclarant : « J’ai subi toutes sortes d’horreurs ».
Cette quête de justice se heurte à l'immensité de la tâche et à la difficulté d'obtenir des informations claires de la part des nouvelles autorités. La question des disparus et des crimes commis dans les prisons du régime Assad reste une plaie ouverte, un héritage macabre qui pèse lourdement sur l'avenir du pays. La chute du « Boucher de Damas » n'a pas encore permis de clore ce chapitre sombre de l'histoire syrienne, et la douleur des victimes continue de hanter le présent.












