L'armée israélienne a déclaré que son opération, menée dans la nuit du 28 novembre dans le village de Beit Jinn, à environ 40 kilomètres au sud-ouest de Damas, visait à arrêter des membres du groupe islamiste libanais Jamaa Islamiya, un allié du Hamas qui, selon elle, "préparaient des attaques contre des civils israéliens". L'incursion a donné lieu à des échanges de tirs au cours desquels six soldats israéliens ont été blessés, dont trois grièvement.
Selon les autorités syriennes, le bilan s'élève à treize morts, et la télévision officielle a précisé que des femmes et des enfants figuraient parmi les victimes. Des témoins ont décrit une attaque nocturne avec des tirs, des chars, puis des bombardements par artillerie et drones qui ont touché plusieurs maisons et une mosquée. Le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié l'opération de "crime de guerre" et a accusé Israël de vouloir "embraser" la région.
Cette action militaire s'inscrit dans un contexte d'intensification des frappes et incursions israéliennes en Syrie depuis la prise du pouvoir par une coalition islamiste. Elle met également en péril les négociations pour un accord de sécurité entre Damas et Tel-Aviv, soutenu par les États-Unis, alors qu'Israël a déployé des troupes dans la zone démilitarisée du Golan, augmentant la volatilité à la frontière.












