L'Égypte a cependant rapidement démenti tout accord unilatéral, exigeant que le transit soit possible dans les deux sens. L'annonce a été faite le 3 décembre par le COGAT, l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les territoires palestiniens. Il a indiqué que le passage de Rafah ouvrirait "dans les prochains jours exclusivement pour la sortie des résidents de la bande de Gaza vers l'Égypte", en coordination avec les autorités égyptiennes et sous la supervision de l'Union européenne. Cette mesure est réclamée de longue date par l'ONU et les organisations humanitaires, le point de passage étant crucial pour l'aide et les évacuations médicales.

L'armée israélienne en a pris le contrôle en mai 2024, affirmant qu'il servait au transit d'armes.

Peu après l'annonce israélienne, une source officielle égyptienne a réagi dans un communiqué, démentant un accord qui ne concernerait qu'un flux sortant.

Le Caire a insisté sur le fait que "si un accord est conclu pour ouvrir le passage, celui-ci se fera dans les deux directions pour entrer et sortir de la bande de Gaza". Cette divergence diplomatique laisse planer l'incertitude sur une réouverture effective, alors que la situation humanitaire à Gaza est catastrophique, avec plus d'un demi-million de personnes confrontées à la famine depuis août 2025.