Dans ce contexte, des mouvements diplomatiques timides coexistent avec une rhétorique guerrière.

L'armée israélienne a annoncé de nouvelles frappes dans le sud du Liban, visant des "infrastructures terroristes" et des "postes militaires" du Hezbollah, affirmant agir "conformément aux termes du cessez-le-feu en contrant les tentatives du Hezbollah de se reconstruire et de se réarmer". Ces actions s'inscrivent dans une intensification récente, incluant une frappe qui a tué le chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai, dans la banlieue de Beyrouth. Pour de nombreux observateurs, la guerre ne s'est jamais réellement arrêtée, le Premier ministre libanais Nawaf Salam évoquant une "guerre d'usure unilatérale".

L'accord prévoyait le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani, une clause largement ignorée.

Sur le plan diplomatique, le Liban a nommé l'ancien diplomate Simon Karam pour présider sa délégation au comité de surveillance de la trêve. En réponse, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé l'envoi d'un représentant pour une réunion qualifiée de "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique".

Cependant, ces gestes semblent fragiles face à la réalité du terrain, où le spectre d'une nouvelle escalade reste omniprésent.