Ce voyage, moment fort sur les plans diplomatique et religieux, a été marqué par un appel pressant à la paix et à la réconciliation.

Accueilli avec ferveur, le souverain pontife a présidé une messe en plein air à Beyrouth qui a rassemblé environ 150 000 fidèles, un des moments forts de sa visite. Il a également tenu une prière silencieuse sur le site de l'explosion du port de Beyrouth d'août 2020, un geste symbolique fort pour un pays encore meurtri.

Dans ses discours, le pape a exhorté les Libanais à "rester" dans leur pays, faisant référence à l'émigration massive due à l'effondrement économique, et a appelé les dirigeants politiques à se mettre "au service du peuple".

Il a lancé un "appel pressant" pour l'arrêt des attaques contre le Liban, en référence aux frappes israéliennes régulières.

Cette visite, son premier déplacement international, a été perçue comme un souffle d'espoir pour le pays du Cèdre, qui sort d'une guerre récente avec Israël et craint une nouvelle escalade.

Le pape a rappelé la vocation du Liban à être un "modèle de coexistence" entre chrétiens et musulmans, malgré la diminution de la population chrétienne au fil des décennies.