Elle témoigne d'une volonté de la communauté internationale de se réengager avec le pays après plus d'une décennie de conflit dévastateur.

Cependant, cette ouverture diplomatique contraste fortement avec la réalité sur le terrain.

Des villes comme Alep, autrefois épicentre des combats, restent "hantées par les fantômes d'Assad et de la guerre". Les stigmates du conflit sont omniprésents, et les divisions ainsi que la peur instillées par l'ancien régime restent vives au sein de la population. Le chemin vers la reconstruction et la réconciliation s'annonce long et complexe. Parallèlement, la question des disparus de la guerre civile reste une plaie ouverte.

Entre 100 000 et 150 000 personnes ont disparu, et un an après la chute du dictateur, leurs familles continuent leur quête de vérité, mais les recherches piétinent. Cette visite du Conseil de sécurité pourrait ouvrir la voie à un soutien international accru pour les processus de justice transitionnelle et de recherche des disparus, des étapes cruciales pour l'avenir de la Syrie.