L'un d'eux est le fils d'un terroriste ayant revendiqué les attentats meurtriers du 13-Novembre, ce qui rend le dossier particulièrement sensible.

Cette démarche juridique vise à contraindre l'État français à réexaminer leur situation en vue d'un rapatriement.

Ces jeunes adultes se trouvent dans une situation complexe : partis en Syrie alors qu'ils étaient mineurs et sous l'influence de leurs parents, ils sont aujourd'hui dans des camps syriens et souhaitent rentrer en France.

Le cas est emblématique du défi persistant que représente la gestion des "enfants du djihad" pour les gouvernements européens.

La question de leur responsabilité, de leur potentielle dangerosité et de leur réintégration dans la société française est au cœur des débats. La filiation de l'un des demandeurs avec un acteur clé des attentats de Paris ajoute une dimension politique et sécuritaire de premier plan, ravivant les craintes de l'opinion publique et plaçant le gouvernement français dans une position délicate. L'État est désormais sommé par la justice de revoir sa position, qui a longtemps consisté à traiter ces retours au cas par cas, privilégiant le rapatriement des plus jeunes enfants.