Le Qatar, médiateur clé, a clairement affirmé que le cessez-le-feu ne pouvait être considéré comme complet sans "un retrait total" des forces israéliennes du territoire palestinien.
Au cœur des tensions se trouve le poste-frontière de Rafah, unique porte de sortie de Gaza non contrôlée par Israël. L'annonce par l'État hébreu de son ouverture prochaine, mais "exclusivement pour la sortie des résidents de la bande de Gaza vers l'Égypte", a provoqué une vive réaction. L'Égypte, rejointe par sept autres pays musulmans, a démenti tout accord unilatéral et réclamé une ouverture dans les deux sens, conformément au plan de paix américain.
Cette controverse intervient alors que la situation humanitaire atteint un point critique.
Un responsable de Médecins sans frontières a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour l'évacuation sanitaire de milliers de Gazaouis, soulignant que des centaines de personnes sont déjà décédées faute de soins appropriés. Selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), plus d'un demi-million de personnes font face à une situation de famine depuis août 2025. La réouverture de Rafah est donc une nécessité vitale, non seulement pour les évacuations médicales mais aussi pour l'acheminement de l'aide humanitaire, notamment la nourriture et le carburant, dans un territoire privé d'électricité. La fragilité de la situation est également illustrée par des affrontements sporadiques, comme un raid israélien près de Khan Younès qui a fait cinq morts, dont des enfants, en réponse à une attaque contre des soldats.












