Cet appel intervient dans un contexte paradoxal.

Cette semaine, les deux pays ont tenu leurs premières discussions directes depuis des décennies, qualifiées de "positives" par la partie libanaise.

Cependant, peu de temps après, Israël a de nouveau bombardé le sud du Liban, affirmant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

Ces frappes illustrent la fragilité de la situation, où chaque partie se prépare à une éventuelle reprise des hostilités. Le Hezbollah, bien qu'affaibli par la perte de son chef Hassan Nasrallah, reste un acteur militaire et politique puissant, refusant de déposer les armes qu'il juge nécessaires à la "résistance" contre Israël. La visite du pape Léon XIV au Liban a également mis en lumière cette complexité, son appel à la paix résonnant dans un pays où la guerre ne s'est, selon certains analystes, jamais réellement arrêtée.