Au cours de son séjour, le pape a multiplié les gestes symboliques forts. Il s'est recueilli en silence sur le site de l'explosion du port de Beyrouth, qui a dévasté la capitale en 2020, priant avec les familles des victimes qui réclament toujours justice. Il a également célébré une messe en plein air devant près de 150 000 fidèles, un moment fort où il a lancé un appel pressant aux responsables politiques pour qu'ils "écoutent le cri de leurs peuples qui implorent la paix". S'adressant particulièrement aux jeunes, il les a exhortés à "changer le cours de l'histoire" et à construire un "avenir meilleur". Le pape a insisté sur la vocation du Liban comme "modèle de coexistence" entre chrétiens et musulmans, encourageant les chrétiens, dont le nombre diminue en raison de l'émigration, à "rester" dans leur pays.
Sa visite s'est déroulée dans un contexte sécuritaire tendu, une semaine après une frappe israélienne sur le fief du Hezbollah à Beyrouth.
La présence de députés du mouvement chiite lors de son accueil officiel a d'ailleurs été soulignée comme un symbole du "paradoxe libanais". Avant de repartir, le pape a demandé "l'arrêt des attaques" contre le Liban, soulignant la fragilité de la situation régionale et la nécessité de trouver de "nouvelles approches" pour la paix au Moyen-Orient.












