Les attaques menées par les quelque 700 000 colons israéliens installés en Cisjordanie ont atteint un niveau historique ces derniers mois.

Des victimes, des militants israéliens et des organisations de défense des droits humains dénoncent ce qu'ils qualifient de "système soutenu par l'État" qui protège les responsables, contredisant la position officielle d'Israël selon laquelle il ne s'agirait que d'actes isolés d'individus radicaux.

Parallèlement à cette violence, les autorités israéliennes utilisent divers prétextes pour justifier l'annexion de pans entiers du territoire palestinien.

Un exemple récent est la décision de saisir l'Acropole antique de Sebastia, l'un des plus anciens sites archéologiques de la région.

Cette expropriation, justifiée par l'État hébreu à des fins archéologiques, aura pour conséquence directe d'en interdire l'accès aux Palestiniens vivant aux alentours.

Le chancelier allemand Friedrich Merz, lors de sa visite en Israël, a été confronté à cette réalité.

Son porte-parole a réitéré la condamnation par Berlin de "l'augmentation massive de la violence des colons" et a appelé le gouvernement israélien à "cesser la construction de colonies", qualifiée d'"obstacle" à la paix. Ces développements sur le terrain continuent d'alimenter le conflit et de saper la confiance, rendant la solution à deux États de plus en plus illusoire.